Maline Café by Tom Sharp

I ordered dinner at the Maline, in a brown room that smelled like varnish and fruit. The menu was in Dutch so I took a chance. I sat in a big chair and marveled at my luck. I sat eating while the pendulum of the clock kept the hour. Then a yeasty breeze blew from the kitchen, and in that breeze came the maid with her hair tied in a kerchief. She busied herself about my table, and with a pouting look on her face, brushed my check with a quiet kiss.

La Maline by Arthur Rimbaud

Dans la salle à manger brune, que parfumait Une odeur de vernis et de fruits, à mon aise Je ramassais un plat de je ne sais quel met Belge, et je m’épatais dans mon immense chaise. En mangeant, j’écoutais l’horloge,—heureux et coi. La cuisine s’ouvrit avec une bouffée —Et la servante vint, je ne sais pas pourquoi, Fichu moitié défait, malinement coiffée. Et tout en promenant son petit doigt tremblant Sur sa joue, un velours de pêche rose et blanc, En faisant, de sa lèvre enfantine, une moue, Elle arrangeait les plats, près de moi, pour m’aiser; —Puis, comme ça,—bien sûr pour avoir un baiser,— Tout bas: «Sens donc: j’ai pris une froid sur la joue . . .»