First communion: 3 by Tom Sharp

The young woman enters puberty in a foreign context, in which the Virgin Mary is the perfect contradiction of innocence, obedience, and fertility, perfectly lovely in spite of inhuman demands. Curious about the human body, she’s embarrassed for Adam and Eve, protected only by fig leaves, and Jesus’s nakedness, covered by only a thin strip of linen. Gilded illuminations of monsters and angels magnify her fears. She’s in pain but can’t complain, diminished to imperfection. She tries to deceive and hide her distress. She shrinks into the shadows that haunt her trying to disappear so that nobody notices her hysterics. In spite of the church’s teaching, she becomes a woman too soon, stirring alone in sensuous sheets, opening to the cool night air her flushed cheeks, her belly, and her burning breasts.

Les premières communions: III by Arthur Rimbaud

Puis la Vierge n’est plus que la Vierge du livre; Les mystiques élans se cassent quelquefois, Et vient la pauvreté des images que cuivre L’ennui, l’enluminure atroce et les vieux bois. Des curiosités vaguement impudiques Épouvantent le rêve aux chastes bleuités Qui sont surpris autour des célestes tuniques Du linge dont Jésus voile ses nudités. Elle veut, elle veut pourtant, l’âme en détresse, Le front dans l’oreiller creusé par les cris sourds, Prolonger les éclairs suprêmes de tendresse Et bave . . . —L’ombre emplit les maisons et les cours, Et l’enfant ne peut plus. Elle s’agite et cambre Les reins, et d’une main ouvre le rideau bleu Pour amener un peu la fraîcheur de la chambre Sous le drap, vers son ventre et sa poitrine en feu.