New Year’s gift of orphans: 4 by Tom Sharp

Our tousle-headed orphans remember cheerful days, when their room was filled with warmth and light, when the large brown wardrobe with the black doors held mysteries whose revelation could only please, but now these memories bite as with cruel beaks. A new day, a new year, but the same biting hunger, the same emptiness, darkness—cold and black. Only a shadow stands where the wardrobe had been. Open the door of that shadow—here the orphans grieve.

Les Étrennes des orphelins: IV by Arthur Rimbaud

Ah! c’était si charmant, ces mots dits tant de fois! —Mais comme il est changé, le logis d’autrefois: Un grand feu pétillait, clair, dans la cheminée, Toute la vieille chambre était illuminée; Et les reflets vermeils, sortis du grand foyer, Sur les meubles vernis aimaient à tournoyer . . . —L’armoire était sans clefs! . . . sans clefs, la grande armoire On regardait souvent sa porte brune et noire . . . Sans clefs! . . . c’était étrange! . . . On rêvait bien des fois Aux mystères dormant entre ses flancs de bois, Et l’on croyait ouïr, au fond de la serrure Béante, un bruit lointain, vague et joyeux murmure —La chambre des parents est bien vide, aujourd’hui Aucun reflet vermeil sous la porte n’a lui; Il n’est point de parents, de foyer, de clefs prises: Partant point de baisers, point de douces surprises! Oh! que le jour de l’an sera triste pour eux! —Et, tout pensifs, tandis que de leurs grands yeux bleus Silencieusement tombe une larme amère, ils murmurent: «Quand donc reviendra notre mère?» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .