Back to nature by Tom Sharp

Grasses run down toward the river, which carries cold water over boulders that had been warmed by the sun. Flies swarm in the afternoon light. A soldier in uniform sleeps in the grass, unbothered by the flies. Tall grasses surround him like a coffin. A cloud comes between him and the sun. He’s cold and pale, but he doesn’t mind; he’s where he should be, a place to rest. He’s alone but he’s at peace. The smell of gladioli, a gentle breeze. He’d enjoy all this if his wounds hadn’t already bled him dry.

Le Dormeur du val by Arthur Rimbaud

C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit: c’est un petit aval qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.