Squats by Tom Sharp

Brother Milotus is no stranger to his bedpan. Sweating and wriggling in his gray sheets, he tries to think, his head throbbing from an excess of dregs of communion wine, how to ridicule Biblical scholarship while yesterday’s cabbages find sonorous relief. Absolute obedience to an infallible pope and to the opinions of Brother Milotus still can’t get his breeches over his bulges, but it makes no sense to do the buttons when, after lunch, his bread, pâté, and port have constipated his stool and required a serious session of groaning squats. He spends his hours writing piles of words espousing virulent anti-semitism and the perpetuation of ignorance. The air of flatulence in his rooms accumulates to a miserable density, Too miserly to open a window, he wets his breeches and passes out.

Accroupissements by Arthur Rimbaud

Bien tard, quand il se sent l’estomac écœuré, Le frère Milotus un œil à la lucarne D’où le soleil, clair comme un chaudron récuré, Lui darde une migraine et fait son regard darne, Déplace dans les draps son ventre de curé. Il se démène sous sa couverture grise Et descend ses genoux à son ventre tremblant, Effaré comme un vieux qui mangerait sa prise, Car il lui faut, le poing à l’anse d’un pot blanc, À ses reins largement retrousser sa chemise! Or, il s’est accroupi frileux, les doigts de pied Repliés grelottant au clair soleil qui plaque Des jaunes de brioches aux vitres de papiers, Et le nez du bonhomme où s’allume la laque Renifle aux rayons, tel qu’un charnel polypier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le bonhomme mijote au feu, bras tordus, lippe Au ventre: il sent glisser ses cuisses dans le feu Et ses chausses roussir et s’éteindre sa pipe; Quelque chose comme un oiseau remue un peu À son ventre serein comme un morceau de tripe! Autour, dort un fouillis de meubles abrutis Dans des haillons de crasse et sur de sales ventres, Des escabeaux, crapauds étranges, sont blottis Aux coins noirs: des buffets ont des gueules de chantres Qu’entr’ouvre un sommeil plein d’horribles appétits. L’écœurante chaleur gorge la chambre étroite, Le cerveau du bonhomme est bourré de chiffons, Il écoute les poils pousser dans sa peau moite Et parfois en hoquets fort gravement bouffons S’échappe, secouant son escabeau qui boite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Et le soir aux rayons de lune qui lui font Aux contours du cul des bavures de lumière, Une ombre avec détails s’accroupit sur un fond De neige rose ainsi qu’une rose trémière . . . Fantasque, un nez poursuit Vénus au ciel profond.